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Secteur industriel : 5 façons de réduire les accidents de travail

Rédigé par Groupe PolyAlto | 19 novembre 2021 15:51:31 Z

Nous abordons dans cet article la question de la sécurité en milieu de travail en vous proposant 5 façons de réduire les risques d’accident dans le secteur industriel. Selon le dernier rapport annuel de la CNESST, 94 679 accidents de travail ont été déclarés en 2019, ce qui représente une augmentation de 2 968 accidents par rapport à l’année précédente[1]. Comme la sécurité des équipes de travail est une priorité, chaque élément se doit d’être optimisé afin d’offrir des environnements plus sécuritaires.

Nous avons ciblé 5 éléments critiques représentant des risques élevés d’accidents de travail ainsi que différentes solutions pour réduire les risques liés à ces sources de danger.

1. Réduire les risques de chutes avec des surfaces antidérapantes

Les chutes en milieu de travail sont plus fréquentes qu’on peut le penser. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2019, la CNESST a dénombré 17 922 accidents de travail causés par une chute[2]. Sur ces 17 922 chutes déclarées, plus de 65 % étaient des chutes de même niveau. Ces dernières sont souvent causées par l’état des surfaces sur lesquelles le personnel circule, notamment un plancher glissant, sale ou en mauvais état[3]. En ce qui concerne les structures extérieures, les conditions météorologiques peuvent les endommager au fil du temps et les rendre ainsi moins sécuritaires.

La solution : Opter pour des structures dont la surface est conçue pour demeurer antidérapante même lorsque mouillée. Le caillebotis de FRP (Fiber reinforced plastic) est un matériau composite prisé pour ses propriétés antidérapantes. Puisqu’il résiste aux intempéries, il peut être utilisé autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. De plus, il ne nécessite que très peu d’entretien et ne rouillera jamais, réduisant ainsi les risques de chutes causées par une surface usée, endommagée ou trop glissante.

2. Installer des garde-corps

Les garde-corps sont la solution de première ligne pour réduire les chutes de niveau inférieur, lesquelles représentaient environ 28 % de toutes celles déclarées en 2019 (5 095 chutes de niveau inférieur)[4].

Les garde-corps doivent être installés conformément aux normes. Un entretien fréquent est aussi nécessaire ; particulièrement pour les garde-corps installés à l’extérieur puisqu’ils sont exposés aux intempéries et donc plus propices à rouiller. Toujours en 2019, 14 289 accidents déclarés avaient comme agent causal une surface ou une structure.

La solution : Tout comme leurs équivalents de métal, les garde-corps en FRP (Fiber reinforced plastic) permettent de réduire les risques de chutes. Cependant, ceux en FRP auront une durée de vie supérieure aux garde-corps d’acier et nécessiteront que très peu d’entretien puisque c’est un matériau composite qui ne rouille pas.

3. Restreindre l’accès aux pièces en mouvement

Sur les lignes de production, les pièces en mouvement peuvent fréquemment être la cause d’accidents de travail. Pensons par exemple aux convoyeurs qui peuvent représenter des risques d’enchevêtrement. En 2019 uniquement, 24 055 accidents de travail ont été causés par des contacts avec des objets ou de l’équipement.

La solution : Installer des protections sur toutes pièces en mouvement susceptibles de représenter un risque pour la santé des travailleurs. L’objectif est de réduire au maximum l’accès à ce type de pièces. On retrouve sur le marché plusieurs options comme des grillages métalliques, des grillages de FRP ou encore des écrans de protection en polycarbonate. Ceux-ci pourront, entre autres, limiter les risques d’enchevêtrement.

4. Réduire les risques liés aux impacts

Plusieurs machines et équipements peuvent générer des projectiles ou des débris découlant de leur utilisation tels ceux produits lors du sciage ou de l’usinage de certains matériaux.

La solution : Les écrans de protection transparents permettent, par exemple, de réduire les risques liés aux impacts et aux projectiles. Le polycarbonate est idéal pour ce type d’applications puisqu’il est doté d’une impressionnante résistance aux impacts, soit 250 fois supérieure à celle du verre.

5. Réduire le niveau de bruit

Pour la province de Québec, le niveau d’exposition maximal admissible pour une période de 8 heures est de 90 dB[5]. Le bruit représente un risque important pour les travailleurs, reflétant autant la cause directe d’accidents de travail que l’agent causal de maladies professionnelles se développant à plus long terme. Selon le Réseau de la santé publique en santé au travail (RSPSAT) du Québec, plus de 95 000 travailleurs ont vu leur diagnostic de surdité professionnelle être accepté par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) entre 1997 et 2018.

Le bruit entraîne aussi des conséquences directes et peut causer des accidents de travail. En 2019, 37 accidents avaient pour cause directe une exposition au bruit[6].

La solution : Réduire le bruit directement à la source, notamment en réduisant ceux liés au frottement ainsi que ceux causés par les impacts grâce à des revêtements plus absorbants faits de plastiques de performance. Le TIVAR-88 est fréquemment utilisé comme revêtement de convoyeurs et de chutes. C’est un matériau idéal pour ce type d’applications en raison de sa résistance à l’abrasion, son faible coefficient de friction et sa capacité à réduire le bruit généré par le convoyage.

[1] CNESST, Rapport annuel 2019, p. 100. https://www.cnesst.gouv.qc.ca/sites/default/files/documents/dc200-1046web.pdf

[2] CNESST, Rapport annuel 2019, p. 100. https://www.cnesst.gouv.qc.ca/sites/default/files/documents/dc200-1046web.pdf

[3] https://www.cnesst.gouv.qc.ca/fr/prevention-securite/identifier-corriger-risques/liste-informations-prevention/chute-meme-niveau

[4] CNESST, Rapport annuel 2019, p. 100. https://www.cnesst.gouv.qc.ca/sites/default/files/documents/dc200-1046web.pdf

[5] Réseau de la santé publique en santé au travail du Québec

https://www.santeautravail.qc.ca/web/rspsat/dossiers/risques-physiques/bruit/lois

[6] CNESST, Rapport annuel 2019, p. 100. https://www.cnesst.gouv.qc.ca/sites/default/files/documents/dc200-1046web.pdf