Que la contamination soit d’origine virale, bactérienne ou chimique, certaines précautions peuvent être prises pour permettre de réduire les risques qu’elle survienne. Dans un contexte de production alimentaire que ce soit au niveau de l’emballage, de la transformation ou de la production d’aliments ou de boissons les enjeux sont beaucoup plus grands.
Saviez-vous qu’à chaque année, le gouvernement canadien dénombre environ 4 millions de maladies d’origines alimentaires[1]. La contamination alimentaire peut avoir pour cause une bactérie, un virus ou même un corps étranger. Des mesures sont mises en place par L’ACIA (Agence canadienne d'inspection des aliments) pour contrôler la qualité des aliments. Une fois qu’un contaminant est identifié dans un produit s’enclenche un couteux processus de rappel d’aliments. L’ACIA gère annuellement pas moins de 250 incidents liés à des rappels d’aliment[2].
Au-delà du contexte de production alimentaire, c’est tout le domaine de la santé qui est concerné par d’éventuels risques de contamination. Que ce soit en laboratoire, en pharmacie ou dans le domaine médical en général, il existe des matériaux qui permettront de réduire les risques de contamination. La réduction de la contamination se divise en 2 volets le premier concerne le nettoyage de surfaces et le deuxième, le choix des matériaux.
1. Le nettoyage des surfaces: C'est une étape qui a une grande incidence sur les risques de contamination. Par contre, certains plastiques tels le polycarbonate ou l’acrylique peuvent être endommagés par des nettoyants trop agressifs. Il faut donc nettoyer de façon efficace les surfaces de plastique :
- Éviter l’utilisation de nettoyants qui contiennent de l’ammoniac, des solvants ou de l’alcool.
- Utiliser une lingette humide pour enlever la saleté, éviter d’utiliser un chiffon sec qui risque de créer des rayures à la surface du plastique.
- Une fois la saleté ou poussière retirée, appliquer un savon doux avec un peu d’eau et nettoyer la totalité de la surface.
- Utiliser des lingettes non abrasives, absorbantes et sans peluche pour essuyer la surface.
2. Le choix des matériaux: Bien qu'il existe une grande variété de matériaux différents, il est primordial de choisir des plastiques qui conviennent à l'utilisation que l'on désire en faire. C'est d'autant plus vrai dans un contexte alimentaire ou médical. Voici 5 mesures pour choisir des matériaux qui vont permettre de réduire les risques de contamination.
1. Utiliser des plastiques approuvés FDA
Lors du choix de matériaux, il est primordial d’opter pour des matériaux qui sont non toxiques. Dans ce cas, une façon simple de s’en assurer est d’opter pour des matériaux qui sont de qualité alimentaire et qui sont conformes aux normes et standards fixés par la FDA (Food and Drug Administration). Des plastiques de performance qui, en plus d’être très résistants, permettent de réduire les risques de contamination. Ayant une grande résistance chimique, ils sont en mesure de tolérer des nettoyages agressifs ainsi que des stérilisations fréquentes. Combinant résistance chimique et qualité alimentaire, il s’agit de matériaux qui permettent de réduire les risques de contamination. On peut penser par exemple au NYLON NYCAST® NYLOIL® FG et au UHMW TIVAR® HPV.
De plus, instaurer un code de couleur est une façon simple et très efficace de réduire les risques de contamination croisée. Le code de couleur permet d’éviter un contact croisé entre des aliments en préparation ou non cuits et des aliments sains ou des produits finis. Ainsi on peut limiter les contacts entre différents types d’aliments.
Un bon exemple est celui des planches à découper. Dans ce cas, opter pour des planches de couleur différente en fonction la catégorie d'aliments.
- Le rouge pour le bœuf et les viandes rouges;
- Le vert pour les fruits et légumes;
- Le jaune pour le poulet et les volailles;
- Le bleu pour les poissons et fruits de mer;
- Le blanc pour les produits laitiers.
Pour en apprendre plus sur la standardisation des couleurs des plastiques, consultez l’article : les couleurs du plastique de qualité alimentaire
2. Éviter d'utiliser des matériaux poreux
La porosité d’un matériau est une caractéristique qu’il faut absolument éviter dans un contexte alimentaire ou pharmaceutique. Que ce soit pour des bassins, des bacs, des récipients ou tout type de pièces en contact avec des denrées alimentaires ou des médicaments il est primordial d’opter pour des matériaux exempts de porosité. L’explication est simple. Plus une surface est poreuse, plus difficile il sera de la nettoyer de façon adéquate. Les irrégularités à la surface d’un matériau augmenteront les chances que des bactéries ou des contaminants s’y logent et y prolifèrent. Opter pour des surfaces lisses qui seront donc plus faciles à nettoyer ou stériliser.
Pour plus de détails sur l’impact de la porosité des matériaux alimentaire, cliquez ici
3. Utiliser du polycarbonate pour la sécurité
Réduire la contamination c'est aussi assurer une distance de sécurité. Permettre aux travailleurs d’être moins exposés aux éclaboussures par exemple grâce à des protections transparentes. Des écrans de protection qui permettent d'assurer une distance de sécurité. Le polycarbonate est dans ce cas la solution idéale. Il est léger, très résistant aux impacts (250x plus que le verre) et il est transparent donc il ne réduit pas la visibilité.
Pour plus de détails sur les écrans de protection, consultez notre page : Protections d'acrylique et de polycarbonate
4. Utiliser des plastiques détectables par magnétisme
Les plastiques détectables par magnétisme, ce sont des matériaux de haute performance qui contiennent un additif métallique. Cet additif de métal permet au plastique d’être détectable par les systèmes de détection de métaux industriels standards. Donc, si une pièce de la ligne de production se détache ou si un fragment de pièce se brise il sera possible de repérer le contaminant grâce aux détecteurs de métaux. On peut penser au UHMW TIVAR® MD.
Pour découvrir les autres avantages des plastiques détectables par magnétisme consulter notre article : Une production alimentaire plus sécuritaire grâce au plastique détectable par magnétisme
5. Opter pour des matériaux autolubrifiants
Plusieurs plastiques de qualité alimentaires sont disponibles en version autolubrifiante. Ils permettent de naturellement faciliter le glissement et réduisent la friction de par leur propre mouvement. Ils sont enrichis d’huile végétale, ce qui permet une lubrification non toxique et sans danger pour les aliments. On peut penser au NYLON NYCAST® NYLOIL® FG, UHMW TIVAR® CERAM P®
[1] https://www.inspection.gc.ca/salubrite-alimentaire-pour-l-industrie/information-pour-les-consommateurs/fiches-de-renseignements-et-infographies/empoisonnements-alimentaires/fra/1331151916451/1331152055552
2]https://www.inspection.gc.ca/au-sujet-de-l-acia/salle-de-nouvelles/systeme-de-salubrite-des-aliments/incidents-de-rappel-d-aliments/fra/1348756225655/1348756345745